En 2025, 1,3 million d’habitants d’Île-de-France vivent dans des conditions de logement précaires

La situation du logement en Île-de-France est devenue préoccupante, impactant de manière significative la vie quotidienne de nombreux habitants. En 2025, 1,3 million de Franciliens vivent dans des conditions de mal-logement. Cette crise ne se limite pas à un seul aspect du logement, mais inclut divers facteurs tels que la surpopulation, la précarité énergétique et le manque d’accès à des logements sociaux adéquats.

Les multiples facettes du mal-logement en Île-de-France

La région fait face à une diversité de problèmes liés au logement, reflétant la complexité de la crise. Selon un rapport de la Fondation Abbé Pierre, près d’une personne sur dix est touchée par des situations de mal-logement, telles que :

• Habitat insalubre ou inadapté
• Précarité énergétique
• Hébergement contraint chez des tiers
• Logement surpeuplé
• Absence totale de domicile

Parmi les chiffres alarmants, 634 000 personnes vivent dans des logements considérés trop petits selon les normes d’occupation, tandis qu’1,2 million se trouvent en situation de surpeuplement modéré. Cette situation est d’autant plus difficile pour les jeunes, qui, pour beaucoup, quittent le domicile familial deux ans plus tard que leurs homologues dans le reste de la France.

Les jeunes et l’accès au logement

Les difficultés d’accès au logement autonome pour les jeunes sont un problème majeur. La Fondation pour le Logement des Défavorisés souligne qu’ils sont confrontés à l’aggravation du nombre de ménages surpeuplés et à une solitude qui les pousse à tarder leur départ du domicile familial. Éric Constantin, directeur régional de l’organisme, reste préoccupé par cette tendance.

La demande de logement social en pleine explosion

Face à la flambée des prix du parc locatif privé, la population se tourne de plus en plus vers le logement social. En 2024, 888 000 ménages attendaient une attribution de logement social en Île-de-France, représentant un tiers de la demande nationale.

Ce décalage entre l’offre et la demande est alarmant, avec 93 % des demandeurs n’ayant pas reçu d’offre de logement et un sur cinq en attente depuis plus de cinq ans. Ce déséquilibre pousse de nombreux ménages à trouver refuge chez des proches, augmentant ainsi la charge sur ces derniers.

Augmentation des expulsions et des impayés

La crise se traduit également par un accroissement significatif des expulsions en Île-de-France. En 2024, 8 106 foyers ont été expulsés, un chiffre record. Parallèlement, environ 350 000 personnes se retrouvent face à des impayés de loyers ou de charges.

L’impact de l’augmentation des prix de l’immobilier

La situation est exacerbée par la envolée des prix de l’immobilier, qui a augmenté plus rapidement que les revenus des ménages. Depuis 2002, les loyers affichent une hausse 1,6 fois plus rapide que les ressources des ménages, tandis que les prix d’achat ont grimpé 4,5 fois plus vite.

• Moins de 6 % des couples sans enfant peuvent devenir propriétaires à Paris.
• Les foyers doivent composer avec un environnement économique particulièrement tendu.

Éric Constantin conclut en avertissant que « le système atteint ses limites » avec une pression constante sur l’hébergement, tandis que la Fondation Abbé Pierre appelle à un développement significatif du parc social, en se basant sur des outils et acteurs existants mais nécessitant d’une forte volonté politique pour changer la donne.

Maëlys Gauthier

Expert en véhicules électriques et passionnée par l’innovation, je suis spécialisée dans l’univers Tesla depuis plus de cinq ans. À 30 ans, j’accompagne les particuliers et les entreprises dans leur transition vers une mobilité durable, en offrant des conseils sur les modèles, l’autonomie et les infrastructures de recharge. Mon objectif est de rendre l’expérience Tesla accessible et agréable pour tous.