MaPrimeRénov’ fait son grand retour avec des quotas en baisse

Après une pause estivale, le dispositif MaPrimeRénov’ sera de nouveau opérationnel à partir du 30 septembre 2025, marquant un retour attendu pour les ménages souhaitant entreprendre des travaux de rénovation énergétique. Toutefois, ce retour s’accompagne de nombreux changements significatifs, notamment des quotas limités et des conditions d’éligibilité resserrées, suscitant ainsi des préoccupations parmi les particuliers et les professionnels.

Quota national réduit pour les demandes MaPrimeRénov’

Le gouvernement a imposé une restriction drastique sur le nombre de dossiers pouvant être acceptés. Pour la période d’octobre à décembre 2025, seulement 13 000 dossiers pour des travaux de rénovation globale pourront être soumis. Cette décision vise à mieux maîtriser le budget alloué à MaPrimeRénov’, fixé à 3,6 milliards d’euros pour l’année.

Les critères d’attribution de ces quotas varient selon les territoires. Chaque région se verra assigner un objectif spécifique, et la plateforme pour les demandes sera fermée dès que l’objectif national sera atteint. En mai 2025, environ 122 000 ménages avaient déjà bénéficié de ces aides, avec une saturation notée lorsque plus de 29 000 demandes étaient enregistrées en un mois.

• 13 000 dossiers acceptés au total.
• Particularités régionales dans l’attribution.
• Priorité accordée aux ménages très modestes.

Des plafonds d’aides en forte diminution

Les nouvelles directives prévoient une réduction significative des montants d’aides disponibles. Les plafonds ont été revus comme suit :

Comparativement, le plafond précédent était fixé à 70 000 euros. Ce changement impose un reste à charge plus élevé pour les ménages, qui devront débourser en moyenne entre 50 000 et 60 000 euros pour une rénovation complète. Seuls les logements classés E, F et G sur le diagnostic de performance énergétique (DPE) peuvent bénéficier de ces subventions.

Les bonus de sortie de statut de passoire thermique, qui étaient précédemment fixés à 10 %, ont également été supprimés, rendant l’accès à l’aide encore plus compétitif. Les subventions se basent maintenant sur le niveau de revenus :

• 80 % pour les ménages très modestes
• 60 % pour les ménages modestes
• 45 % pour les ménages intermédiaires
• 10 % pour les ménages plus aisés

Restrictions sur les travaux financés

En plus des nouvelles règles d’attribution des aides, le champ d’application pour certains types de travaux a été restreint. À partir de janvier 2026, des travaux tels que l’isolation des murs et l’installation de chaudières biomasse ne seront plus financés. Ces changements suscitent des interrogations quant à l’efficacité écologique et à l’avenir des rénovations.

Cette évolution s’accompagne de mesures renforcées contre les fraudes, avec plus de 13 000 tentatives détectées au cours de l’année. Les perturbations successives de MaPrimeRénov’ créent une atmosphère d’incertitude parmi les ménages et les professionnels du secteur. Selon Pierre-Marie Perrin du groupe Hellio, ces changements représentent « un non-sens écologique » et soulignent les défis actuels du dispositif.

• Financement limité pour les travaux spécifiques.
• Impact sur l’engagement des propriétaires envers des rénovations ambitieuses.
• Effets pervers possibles sur le marché immobilier.

Pour naviguer dans ce nouveau cadre, il est crucial pour les ménages d’évaluer leur situation et de préparer leurs demandes avec rigueur, tout en gardant à l’esprit les plafonds et les conditions d’éligibilité. Des entreprises comme Effy, TotalEnergies, et Engie proposent des accompagnements pour optimiser les projets de rénovation en fonction de ces nouvelles normes strictes.

Le retour de MaPrimeRénov’ soulève des attentes mais soulignent également les difficultés auxquelles les ménages vont faire face, se mettant à l’épreuve dans un environnement budgétaire limité et des aides revues à la baisse.

Maëlys Gauthier

Expert en véhicules électriques et passionnée par l’innovation, je suis spécialisée dans l’univers Tesla depuis plus de cinq ans. À 30 ans, j’accompagne les particuliers et les entreprises dans leur transition vers une mobilité durable, en offrant des conseils sur les modèles, l’autonomie et les infrastructures de recharge. Mon objectif est de rendre l’expérience Tesla accessible et agréable pour tous.